Installer une ventilation mécanique contrôlée (VMC) peut s’avérer coûteux, mais il existe des moyens de réduire ces dépenses. En explorant des astuces simples et efficaces, il est possible de maintenir un budget raisonnable tout en bénéficiant d’une bonne qualité de l’air intérieur.
Opter pour des modèles éco-énergétiques, comparer les devis de différents professionnels et envisager l’autoinstallation pour les plus bricoleurs sont quelques-unes des stratégies à adopter. Certaines aides financières et subventions peuvent alléger considérablement le coût total de l’installation.
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Plan de l'article
Comprendre les différents types de VMC et leurs coûts
La ventilation mécanique contrôlée (VMC) permet de renouveler l’air intérieur et d’aérer un logement de façon continue et automatique. Trois types principaux de VMC existent, chacun ayant ses spécificités et ses coûts associés.
VMC simple flux autoréglable
La VMC simple flux autoréglable est la plus basique. Elle fonctionne en aspirant l’air vicié des pièces humides et en insufflant de l’air neuf via des entrées d’air situées dans les autres pièces. Ce modèle est le moins coûteux à installer, avec un prix moyen allant de 400 à 800 euros, installation comprise.
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VMC simple flux hygroréglable
La VMC simple flux hygroréglable ajuste automatiquement le débit d’air en fonction du taux d’humidité intérieure. Plus performante, elle permet de réaliser des économies d’énergie tout en améliorant la qualité de l’air et le confort. Son coût d’installation varie entre 600 et 1 200 euros.
VMC double flux
La VMC double flux est la solution la plus avancée. Elle récupère la chaleur de l’air extrait pour réchauffer l’air entrant, offrant ainsi des performances énergétiques optimales. En plus d’améliorer la qualité de l’air, elle apporte un confort thermique notable. Son coût est plus élevé, oscillant entre 2 000 et 4 000 euros, installation incluse.
- Types de VMC : autoréglable, hygroréglable, double flux.
- Coûts : de 400 à 4 000 euros selon le type et les spécificités.
La VMC double flux est particulièrement recommandée pour les nouvelles constructions ou les rénovations lourdes, tandis que les modèles simples flux conviennent mieux aux rénovations légères.
Optimiser l’installation pour réduire les coûts
Pour réduire les coûts d’installation d’une VMC, quelques stratégies peuvent être mises en place. Choisir le bon professionnel est déterminant. Privilégiez une entreprise qualifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cette certification est nécessaire pour bénéficier de la plupart des aides financières disponibles.
Certaines entreprises spécialisées, comme Tuco, proposent des solutions d’installation optimisées. Elles effectuent une étude préalable pour déterminer la configuration la plus adaptée et la moins coûteuse pour votre logement. Cette approche sur mesure permet souvent de réaliser des économies substantielles sur le coût total de l’installation.
- Choix du professionnel : certification RGE pour accéder aux aides.
- Entreprise spécialisée : étude préalable et solutions sur mesure.
Réduire les coûts par une installation simplifiée
Certaines astuces peuvent aussi réduire les coûts de main-d’œuvre. Par exemple, planifiez l’installation de la VMC lors d’autres travaux de rénovation. Cela permet de mutualiser les frais de chantier et de réduire la durée d’intervention des professionnels. Certains modèles de VMC, comme les VMC simple flux autoréglables, sont plus faciles à installer et nécessitent moins de modifications structurelles, ce qui diminue le coût d’installation.
Utiliser les aides financières disponibles
Pour alléger le coût global, profitez des diverses aides financières disponibles. Programmes tels que MaPrimeRénov’, la Prime CEE ou encore l’éco-prêt à taux zéro peuvent grandement diminuer votre investissement initial. La TVA à 5,5% sur les travaux éligibles est aussi une option à ne pas négliger.
- Aides financières : MaPrimeRénov’, Prime CEE, éco-PTZ.
- TVA réduite : 5,5% sur les travaux éligibles.
Profiter des aides financières disponibles
Pour alléger le coût de votre installation VMC, plusieurs aides financières sont à votre disposition. Ces dispositifs visent à encourager la rénovation énergétique et à améliorer la qualité de l’air intérieur.
MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ remplace le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) depuis 2020. Versée par l’Anah (Agence nationale de l’habitat), elle permet de financer l’installation d’une VMC double flux. Cette aide est ouverte aux propriétaires de résidences principales construites depuis plus de 15 ans.
Prime CEE
La Prime CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) oblige les entreprises du secteur de l’énergie à atteindre des objectifs chiffrés en matière d’économies d’énergie. Cette prime est accessible aux propriétaires et locataires de résidences principales et secondaires, construites depuis au moins 2 ans. Elle peut financer l’installation de VMC performantes, telles que les VMC double flux ou simple flux hygroréglables.
TVA à 5,5%
La TVA réduite à 5,5% s’applique sur le matériel et la main-d’œuvre pour les travaux éligibles, notamment l’installation d’une VMC performante. Ce taux réduit est accessible aux propriétaires et locataires, tant pour les résidences principales que secondaires, construites depuis au moins 2 ans.
Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)
L’éco-PTZ permet de bénéficier d’un prêt à taux nul pour l’installation d’une VMC performante. Sans conditions de ressources, il offre la possibilité d’emprunter jusqu’à 15 000 € pour financer les travaux. Il est disponible pour les propriétaires de résidences principales construites depuis au moins 2 ans.
Ces dispositifs, cumulables sous certaines conditions, offrent un levier financier essentiel pour réaliser des économies tout en améliorant le confort et la qualité de l’air de votre logement.